Défis pour le logement social en France

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Attributions parfois injustes

Des accusations de clientélisme, d'abus de pouvoir, de discriminations, de favoritisme, etc., répandent la rumeur selon laquelle les attributions de logements sociaux seraient arbitraires et qu'il y aurait de nombreux abus.

Malgré certains progrès (voir ce site pour un exemple réussi d'action sociale pour le logement), des défis subsistent:

  • Simplifier encore les procédures de demande grâce au formulaire unique d’enregistrement, à la limitation des pièces à fournir et à l’enregistrement sur Internet.
  • Améliorer la transparence par le biais d’une gestion partagée de la demande, associant le plus souvent les réservataires et le bailleur (un seul dossier pour un traitement plus égalitaire entre demandeurs et une meilleure répartition entre les opérateurs et les territoires).
  • Objectiver le choix du candidat par des méthodes de priorisation de la demande.
  • Appelées à se développer, elles ne remplaceront cependant pas l’analyse qualitative puis le choix collégial en dernière instance.
  • Mettre en place une politique visant à favoriser les mutations pour rechercher une meilleure adaptation des logements à la taille et aux revenus des familles.
  • Poursuivre l’effort de construction.

Un grand nombre d'organismes peu efficaces ?

Les organismes Hlm en France sont souvent critiqués pour leur nombre élevé, leur taille jugée insuffisante pour être efficaces, la confusion entourant leur mission et le manque de transparence dans leur fonctionnement interne. Les pouvoirs publics s'orientent toutefois dans la bonne direction, avec notamment les objectifs suivants :

  • Développer des outils de connaissance fine des besoins qualitatifs et quantitatifs au niveau des territoires.
  • Développer les coopérations entre organismes pour faciliter la mise en commun de moyens et la réalisation d’économies d’échelle.’
  • Adapter au mieux les structures pour répondre à l’organisation des territoires concernés.

Coût pour le contribuable

Une méconnaissance courante du financement de l'habitat social en France laisse souvent penser que l'État, et donc le contribuable, en est le principal payeur. Les locataires Hlm sont ainsi perçus comme bénéficiant de la solidarité nationale, et le logement social est assimilé à de l'assistanat. De plus, on croit souvent à tort que les dizaines de milliards d'euros d'aides accordées par l'État au secteur du logement sont principalement destinées au secteur Hlm.

Les tendances et les objectifs vont manifestement dans le bon sens :

  • Améliorer l’autofinancement en maîtrisant davantage les coûts de gestion.
  • Lutter contre l’accroissement continu des coûts de la construction.
  • Poursuivre la construction de nouveaux logements.

Rentabilité pour les investissements

Certains estiment que les dépenses consacrées au logement social sont économiquement inutiles, bien qu'elles correspondent à une nécessité politique et sociale.

Non seulement le logement est social (plafonds de loyers, plafonds de ressources, contraintes d’attribution,’ de non-cessibilité), mais il constitue un investissement sur le long terme. En moyenne, un logement social vit 100 ans. Une fois l’investissement amorti, les bénéfices engendrés sont réinvestis obligatoirement dans le secteur et en particulier dans la construction de nouveaux logements sociaux.

 

 

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